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- Après-match
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Dominateur et bien organisé, le Racing a bien débuté sa campagne estivale de matchs amicaux en battant les SR Colmar.
Après l'habituel feuilleton annuel des coulisses, qui s'est pour une fois terminé assez rapidement, l'actualité du Racing s'est redirigé vers le rectangle vert au moment où les joueurs reprenaient le travail physique lundi dernier. Fait assez inhabituel ces dernières années, l'effectif est quasiment inchangé, à l'exception de trois recrues: Jérémy Bahloul, Brian Amofa et Thomas Zerbini (en attendant l'arrivée imminente de Julien Perrin). François Keller possède donc de solides bases de travail avant d'affronter le rugueux championnat de CFA. Mais avant de penser à Mulhouse, Sarre-Union ou encore Raon l'Etape, les Bleus auront à se coltiner pas moins de onze matches amicaux.
Pour le premier, ce sont les SR Colmar qui servent d'opposition, sur le terrain synthétique d'Ittenheim. Le club local était d'ailleurs parfaitement organisé pour l'événement, et ce, dès l'arrivée des voitures sur les terrains alentours pour les spectateurs, et à côté du club house pour les VIP, à l'image de Christophe Gryczka, le président des SRC, arrivé dans une rutilante Ferrari blanche. Mais surtout, l'organisation a prévu un speaker, qui constituera notre fil rouge, tout au long de ce compte rendu. Notre homme a tout d'abord passé l'avant match à égrainer l'histoire de son club, qui fête là ses 75 ans et qui évolue en Promotion, "un honneur pour un village de 1000 habitants".
Côté terrain, François Keller a choisi de reconduire l'équipe championne du groupe C de CFA2, en laissant les recrues sur le banc:
Le début de match est plutôt à l'avantage des Strasbourgeois, qui privent les pensionnaires de National de ballons. Saidou Sow, notamment, cherche à apporter de la vitesse au jeu, mais se distinguera surtout par ce tacle glissé sur la pelouse synthétique et l'écorchure à la cuisse qui en a résulté. Comme si ça ne suffisait pas, le même Sow s'est pris un ballon d'Ekwé-Ebélé dans le visage. A vrai dire, on peine à recenser de vraies occasions avant la demi heure de jeu et ce centre-tir de Marques repoussé par Ludovic Golliard. En guise de réponse, Saidou Sow se lance dans un contre mené tambour battant, mais son décalage pour Anthony Sichi est un poil trop fort pour être exploitable. Une poignée de minutes plus tard, sur un excellent centre de Benjamin Genghini, David Ledy manque sa reprise de volée. C'est le moment que choisi le speaker pour faire la publicité des trois buvettes et de la tombola à 3,50€ ("c'est le même prix qu'un Happy Meal chez McDo"). La première période s'achève par le remplacement du soleil par des nuages menaçants, concluant ainsi 45 minutes de domination du Racing.
Comme prévu par François Keller, le 11 est considérablement modifié puisque seul Vincent Guignery conserve sa place et récupère le brassard de capitaine:
Le jeu se cantonne au milieu de terrain, et la domination strasbourgeoise est moins évidente. En face, les entrées de Moukhlil et de Brahmia apportent le dynamisme qui manquait jusque là. Il faudra tout de même attendre l'heure de jeu pour voir Ziman Duki au travail, d'abord sur un coup franc lointain de Marques, puis sur une tête de Louisy-Daniel. De l'autre côté, citons cette tentative de reprise de volée en pivot de Robin Binder, contrée par un défenseur Haut-Rhinois. Le même Binder s'illustrera encore par un joli coup du sombrero au milieu de terrain. A vrai dire, on s'ennuie un peu et cette seconde période est à peine égayée par les annonces de notre ami speaker pour les tartes flambées proposées après le match. Heureusement, le Racing trouvera la solution après cette belle ouverture de Binder pour Benchenane dans la surface. Le jeune milieu offensif est alors séché par Vincent Decker et obtient un penalty qu'il va lui même transformer. Un but ponctué par une petite phrase de l'homme au micro ("ce n'est pas cette fois-ci que Colmar battra le Racing"), un chambrage pas vraiment du goût de François Keller, qui lui fera savoir en fin de match.
En étant sérieux de bout en bout, et même sans se procurer une foule d'occasions, le Racing a fait le travail pour battre une équipe de Colmar qui vise une place d'honneur en National. C'est évidemment de bon augure dans la perspective du championnat, mais il reste encore près d'un mois de préparation; Prochain rendez-vous dès mercredi à Riquewihr, contre Epinal.
Pour le premier, ce sont les SR Colmar qui servent d'opposition, sur le terrain synthétique d'Ittenheim. Le club local était d'ailleurs parfaitement organisé pour l'événement, et ce, dès l'arrivée des voitures sur les terrains alentours pour les spectateurs, et à côté du club house pour les VIP, à l'image de Christophe Gryczka, le président des SRC, arrivé dans une rutilante Ferrari blanche. Mais surtout, l'organisation a prévu un speaker, qui constituera notre fil rouge, tout au long de ce compte rendu. Notre homme a tout d'abord passé l'avant match à égrainer l'histoire de son club, qui fête là ses 75 ans et qui évolue en Promotion, "un honneur pour un village de 1000 habitants".
Côté terrain, François Keller a choisi de reconduire l'équipe championne du groupe C de CFA2, en laissant les recrues sur le banc:
Le début de match est plutôt à l'avantage des Strasbourgeois, qui privent les pensionnaires de National de ballons. Saidou Sow, notamment, cherche à apporter de la vitesse au jeu, mais se distinguera surtout par ce tacle glissé sur la pelouse synthétique et l'écorchure à la cuisse qui en a résulté. Comme si ça ne suffisait pas, le même Sow s'est pris un ballon d'Ekwé-Ebélé dans le visage. A vrai dire, on peine à recenser de vraies occasions avant la demi heure de jeu et ce centre-tir de Marques repoussé par Ludovic Golliard. En guise de réponse, Saidou Sow se lance dans un contre mené tambour battant, mais son décalage pour Anthony Sichi est un poil trop fort pour être exploitable. Une poignée de minutes plus tard, sur un excellent centre de Benjamin Genghini, David Ledy manque sa reprise de volée. C'est le moment que choisi le speaker pour faire la publicité des trois buvettes et de la tombola à 3,50€ ("c'est le même prix qu'un Happy Meal chez McDo"). La première période s'achève par le remplacement du soleil par des nuages menaçants, concluant ainsi 45 minutes de domination du Racing.
Comme prévu par François Keller, le 11 est considérablement modifié puisque seul Vincent Guignery conserve sa place et récupère le brassard de capitaine:
Le jeu se cantonne au milieu de terrain, et la domination strasbourgeoise est moins évidente. En face, les entrées de Moukhlil et de Brahmia apportent le dynamisme qui manquait jusque là. Il faudra tout de même attendre l'heure de jeu pour voir Ziman Duki au travail, d'abord sur un coup franc lointain de Marques, puis sur une tête de Louisy-Daniel. De l'autre côté, citons cette tentative de reprise de volée en pivot de Robin Binder, contrée par un défenseur Haut-Rhinois. Le même Binder s'illustrera encore par un joli coup du sombrero au milieu de terrain. A vrai dire, on s'ennuie un peu et cette seconde période est à peine égayée par les annonces de notre ami speaker pour les tartes flambées proposées après le match. Heureusement, le Racing trouvera la solution après cette belle ouverture de Binder pour Benchenane dans la surface. Le jeune milieu offensif est alors séché par Vincent Decker et obtient un penalty qu'il va lui même transformer. Un but ponctué par une petite phrase de l'homme au micro ("ce n'est pas cette fois-ci que Colmar battra le Racing"), un chambrage pas vraiment du goût de François Keller, qui lui fera savoir en fin de match.
En étant sérieux de bout en bout, et même sans se procurer une foule d'occasions, le Racing a fait le travail pour battre une équipe de Colmar qui vise une place d'honneur en National. C'est évidemment de bon augure dans la perspective du championnat, mais il reste encore près d'un mois de préparation; Prochain rendez-vous dès mercredi à Riquewihr, contre Epinal.
