« Jérémy ? Blayac ! Jérémy ? Blayac ! Merci ! De rien ! »

Jérémy, pendant ces trois années et demi, tu as tout vécu, à l’image de ce club. Des déplacements lointains et bucoliques du National, à un but contre le grand PSG, en coupe de la ligue. Des buts justement, il en est question. Il y en a 30 au total. 30 pour 110 matchs. C’est un beau total, un total d’un joueur qui compte dans l’histoire du Racing. Car si certains t’oublieront sur l’autel du renouveau du Racing en Ligue 1, beaucoup n’oublieront pas les hommes qui ont gravi les marches pour y arriver. Tu en fais partie. Tu es arrivé en janvier 2015, pour nous faire rêver pendant 5 mois, à coup de 12 buts en 13 matchs. Pour toi, redescendre en National n’a pas dû être un choix facile, mais tu es venu. Merci de nous avoir fait croire à la montée en 2014, même si elle n’est pas venue. Merci pour ce doublé à Fréjus, ce moment incroyable qui nous a fait croire à la montée. Mais surtout cette rage et cette joie d’aigle qui te caractérisent.

Jérémy, merci d’être resté une saison de plus en National, malgré cette demie saison formidable. Merci d’avoir participé à la montée du club en Ligue 2, où il méritait de retourner. Tu es devenu un chouchou de la Meinau, à juste titre. Tu as tout ce qu’un supporteur attend d’un joueur. Ce mélange d’abnégation et de réussite. Nous n’oublierons pas ces buts de la tête, et pas seulement.

Jérémy, merci pour ce but à Sochaux, pour cette joie incroyable devant le parcage visiteur. Merci pour ces nombreux buts en Ligue 2, souvent de la tête, qui ont permis au club de monter en Ligue 1. Tu l’as également méritée, cette saison en Ligue 1, à 34 ans. Toi qui l’a finalement si peu connue. Et tu auras réussi un nouvelle fois à t’y faire une petite place. Une petite place en Ligue 1, mais une grande place dans les cœurs de la Meinau.

Jérémy, merci de t’être tant impliqué dans ce club, toi le sudiste, en Alsace. Merci d’avoir aimé ce club. Tu as bien rendu l’amour que nous avons eu pour toi.
Jérémy, nous sommes désolés de ne pas t’avoir rendu l’hommage que tu méritais contre Lyon, les circonstances ont fait qu’il y avait d’autres choses à fêter. Au fond, les hommages tu les a eus à de nombreuses reprises, lors de tes buts, lors de tes sorties, de tes entrées en jeu à la Meinau, ton jardin, par ces mots « Jérémy ? BLAYAC ! Jérémy ? BLAYAC ! Merci ! De rien ! ».