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- Après-match
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- Par athor
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Mené à l'heure de jeu par une bonne équipe de Sochaux, le Racing a renversé la vapeur en fin de match pour s'imposer 3-2, grâce aux changements opérés.
Le ciel menaçant et la bière sans alcool servie à la buvette n'ont pas dissuadé les 2500 spectateurs de venir garnir les deux tribunes du Stadium de Colmar, sevré de football de haut niveau depuis le dépôt de bilan des SRC et le redémarrage du SRC en championnat d'Excellence. Il faut dire que la cité de Bartholdi accueillait une belle affiche, entre le Racing et l'un des ses rivaux historiques, le FC Sochaux. L'atmosphère était ainsi particulière autour du terrain, et quelques chants pro-strasbourgeois ont ainsi animé la rencontre, ce qui est plutôt inhabituel pour un match amical traditionnel.
Côté terrain, Thierry Laurey avait annoncé la couleur plus tôt dans la semaine, il comptait aligner une équipe similaire à celle ayant disputé la seconde période du match amical face à Nancy, à Achenheim. Soit un onze composé essentiellement de joueurs logiquement amenés à être remplaçants durant la saison de L1. Ainsi, le secteur défensif est composé de trois éléments n'évoluant pas à leur poste de formation (Aaneba, Caci et N'Doye), et devant, confiance est donnée au jeune Kévin Zohi, aux côtés de Blayac et de Bahoken. L'entraîneur, dans son souhait de tester plusieurs schémas de jeu, a choisi de démarrer par un 4-3-3 :
L'entame de match est relativement équilibré, le FCSM semblant bien en jambes, à une semaine de la reprise du championnat de L2. Le jeu se cantonne toutefois au milieu de terrain, les actions de part et d'autres échouant souvent en raison d'un certain déchet technique. La première occasion réelle est strasbourgeoise avec Stéphane Bahoken qui déborde côté droit pour adresser un centre tendu à ras de terre pour Jérémy Blayac, trop court pour conclure. Mais peu à peu, c'est Sochaux qui se montre plus dominateur, porté par un Mickaël Alphonse excellent dans son rôle de milieu offensif droit. C'est par exemple lui qui sert Martin à l'entrée de la surface, mais la frappe de l'ancien Niortais est déviée par Aaneba en corner. Toujours sur cette lancée, les Jaunes trouvent la faille à la 38ème minute, quand, sur un bon ballon en profondeur, la défense centrale alsacienne tergiverse et laisse passer le ballon pour ce diable (©CJP) d'Alphonse qui ne laisse aucune chance à Oukidja. L'avantage au score est mérité à la pause, tant le RCS n'a pas montré grand chose, peinant à construire depuis le milieu de terrain, et comptant uniquement sur les montées de balles individuelles de Gonçalvès et de Zohi notamment.
A la reprise, un seul changement à noter, celui d'Alexandre Oukidja par Bingourou Kamara. Thierry Laurey semble vouloir compter sur l'équipe en place pour réagir. Mais la physionomie ne varie guère, et Sochaux continue d'aller de l'avant. Pierre Gibaud est d'ailleurs tout proche de doubler la mise sur une grosse frappe qui achève sa trajectoire flottante sur la barre transversale. Un avertissement puisqu'une poignée de secondes plus tard, sur une belle passe de Florian Martin, le jeune Axel Bakayoko, prêté par l'Inter de Milan, inscrit le but de 2-0.
A l'heure de jeu, Laurey choisit d'ouvrir son banc et lance Mangane, Da Costa et Corgnet sur le pré. Un choix payant, puisque l'ancien Stéphanois s'illustre rapidement par ses passes bien senties qui, par deux fois, sont tout proches d'envoyer Stéphane Bahoken en un contre un face au gardien. Une deuxième salve de changements à lieu quelques minutes plus tard, cette fois-ci avec Salmier, Lala, Liénard et Aholou. Dès lors, le match change radicalement. Strasbourg reprend la maîtrise du milieu de terrain, et ne tarde pas à concrétiser. Sur une belle ouverture de Jean-Eudes Aholou, Ernest Seka déborde côté droit et délivre un centre parfait pour Nuno Da Costa arrivant lancé dans l'axe. L'attaquant arrivé de Valenciennes débloque ainsi son compteur buts et permet à son équipe de croire à nouveau à la possibilité d'un résultat, fût ce t'il symbolique. 72ème minute de jeu, Benjamin Corgnet, décidément en grande forme, réalise une excellente ouverture pour Gonçalvès côté droit. Libre de tout marquage, celui-ci centre pour Stéphane Bahoken qui égalise à 2-2. Sochaux a la tête sous l'eau et le RCS, poussé par le public, ne lui permet plus de respirer. Cinq minutes plus tard, Yoann Salmier, dans la surface adverse, est déséquilibré par Bergdich. Monsieur Ben El Hadj n'hésite pas longtemps et siffle un penalty, que Dimitri Liénard convertit sans trembler. Son quatrième but déjà durant cette campagne de matchs de préparation. Strasbourg a renversé la situation, mais ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Porté par un Corgnet en chef d'orchestre, Da Costa, Gonçalvès, Liénard et même Kader Mangane se procurent des occasions nettes, mais ne parviennent pas à tromper le portier sochalien, tout heureux d'entendre les trois coups de sifflet de l'arbitre.
Le Racing a donc offert deux visages assez différents durant ce match, et il aura fallu attendre la vague de changements à l'heure de jeu pour le voir dominateur dans le jeu et surtout tranchant offensivement. Les recrues semblent s'acclimater au fil des jours, à l'image de Benjamin Corgnet et de Nuno Da Costa dans le bon tempo. En revanche, le secteur défensif reste en chantier, d'autant que l'absence de Pablo Martinez, ménagé ce soir, s'est faite sentir. Les expérimentations Caci et N'Doye ne sont pas vraiment concluantes et ne remplaceront pas la venue d'un vrai spécialiste à l'arrière.
Côté terrain, Thierry Laurey avait annoncé la couleur plus tôt dans la semaine, il comptait aligner une équipe similaire à celle ayant disputé la seconde période du match amical face à Nancy, à Achenheim. Soit un onze composé essentiellement de joueurs logiquement amenés à être remplaçants durant la saison de L1. Ainsi, le secteur défensif est composé de trois éléments n'évoluant pas à leur poste de formation (Aaneba, Caci et N'Doye), et devant, confiance est donnée au jeune Kévin Zohi, aux côtés de Blayac et de Bahoken. L'entraîneur, dans son souhait de tester plusieurs schémas de jeu, a choisi de démarrer par un 4-3-3 :
L'entame de match est relativement équilibré, le FCSM semblant bien en jambes, à une semaine de la reprise du championnat de L2. Le jeu se cantonne toutefois au milieu de terrain, les actions de part et d'autres échouant souvent en raison d'un certain déchet technique. La première occasion réelle est strasbourgeoise avec Stéphane Bahoken qui déborde côté droit pour adresser un centre tendu à ras de terre pour Jérémy Blayac, trop court pour conclure. Mais peu à peu, c'est Sochaux qui se montre plus dominateur, porté par un Mickaël Alphonse excellent dans son rôle de milieu offensif droit. C'est par exemple lui qui sert Martin à l'entrée de la surface, mais la frappe de l'ancien Niortais est déviée par Aaneba en corner. Toujours sur cette lancée, les Jaunes trouvent la faille à la 38ème minute, quand, sur un bon ballon en profondeur, la défense centrale alsacienne tergiverse et laisse passer le ballon pour ce diable (©CJP) d'Alphonse qui ne laisse aucune chance à Oukidja. L'avantage au score est mérité à la pause, tant le RCS n'a pas montré grand chose, peinant à construire depuis le milieu de terrain, et comptant uniquement sur les montées de balles individuelles de Gonçalvès et de Zohi notamment.
A la reprise, un seul changement à noter, celui d'Alexandre Oukidja par Bingourou Kamara. Thierry Laurey semble vouloir compter sur l'équipe en place pour réagir. Mais la physionomie ne varie guère, et Sochaux continue d'aller de l'avant. Pierre Gibaud est d'ailleurs tout proche de doubler la mise sur une grosse frappe qui achève sa trajectoire flottante sur la barre transversale. Un avertissement puisqu'une poignée de secondes plus tard, sur une belle passe de Florian Martin, le jeune Axel Bakayoko, prêté par l'Inter de Milan, inscrit le but de 2-0.
A l'heure de jeu, Laurey choisit d'ouvrir son banc et lance Mangane, Da Costa et Corgnet sur le pré. Un choix payant, puisque l'ancien Stéphanois s'illustre rapidement par ses passes bien senties qui, par deux fois, sont tout proches d'envoyer Stéphane Bahoken en un contre un face au gardien. Une deuxième salve de changements à lieu quelques minutes plus tard, cette fois-ci avec Salmier, Lala, Liénard et Aholou. Dès lors, le match change radicalement. Strasbourg reprend la maîtrise du milieu de terrain, et ne tarde pas à concrétiser. Sur une belle ouverture de Jean-Eudes Aholou, Ernest Seka déborde côté droit et délivre un centre parfait pour Nuno Da Costa arrivant lancé dans l'axe. L'attaquant arrivé de Valenciennes débloque ainsi son compteur buts et permet à son équipe de croire à nouveau à la possibilité d'un résultat, fût ce t'il symbolique. 72ème minute de jeu, Benjamin Corgnet, décidément en grande forme, réalise une excellente ouverture pour Gonçalvès côté droit. Libre de tout marquage, celui-ci centre pour Stéphane Bahoken qui égalise à 2-2. Sochaux a la tête sous l'eau et le RCS, poussé par le public, ne lui permet plus de respirer. Cinq minutes plus tard, Yoann Salmier, dans la surface adverse, est déséquilibré par Bergdich. Monsieur Ben El Hadj n'hésite pas longtemps et siffle un penalty, que Dimitri Liénard convertit sans trembler. Son quatrième but déjà durant cette campagne de matchs de préparation. Strasbourg a renversé la situation, mais ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Porté par un Corgnet en chef d'orchestre, Da Costa, Gonçalvès, Liénard et même Kader Mangane se procurent des occasions nettes, mais ne parviennent pas à tromper le portier sochalien, tout heureux d'entendre les trois coups de sifflet de l'arbitre.
Le Racing a donc offert deux visages assez différents durant ce match, et il aura fallu attendre la vague de changements à l'heure de jeu pour le voir dominateur dans le jeu et surtout tranchant offensivement. Les recrues semblent s'acclimater au fil des jours, à l'image de Benjamin Corgnet et de Nuno Da Costa dans le bon tempo. En revanche, le secteur défensif reste en chantier, d'autant que l'absence de Pablo Martinez, ménagé ce soir, s'est faite sentir. Les expérimentations Caci et N'Doye ne sont pas vraiment concluantes et ne remplaceront pas la venue d'un vrai spécialiste à l'arrière.
